La meilleure intervention « Ne pas intervenir »

La meilleure intervention « Ne pas intervenir »

Comment ça ?

Nous avons toujours le réflexe d’intervenir, d’agir soit en tant que parents ou éducateurs. C’est normal.

Mais  posez-vous la question « est-ce vraiment nécessaire »

Combien d’interventions faites-vous dans une journée ? Soyez sincères.

La plupart du temps, le nombre est très élevé : corriger un mauvais comportement,  réconforter,  expliquer, aider, etc.

Il y a des dizaines de bonnes raisons pour qui pour l’adulte ou pour l’enfant ?

prenez une seconde. Fermez les yeux, vous êtes au bureau et votre supérieure n’arrête pas d’intervenir, pour chaque geste, chaque initiative. Comment vous sentez-vous ?

Trop d’interventions ont pour conséquence de diminuer leur efficacité. Elles n’auront plus aucun effet sur l’enfant, sur son agissement. En plus de vous nuire et de vous épuiser.

Pensez à comment optimiser les bienfaits de l’interaction tout en réduisant les interventions.

Je divise les comportements en 3 catégories :

Comportement non négociable, danger pour l’enfant Intervention immédiate.

Comportements sans gravité, mais qui nécessite une intervention, rappel des consignes « on est gentil avec les amis », « on partage les jouets » Comportements à ignorer, lorsque l’enfant explore et prend des risques calculés.

Privilégiez plutôt les interventions indirectes en agissant sur l’aménagement, sur  l’espace du local, pour éviter les conflits, sur restructuration de l’activité. 

En cas d’action, choisissez une bataille à la fois pour préserver votre énergie et bien être et aussi pour ne pas infliger à l’enfant un stress.

Samira Buscaïno

Mots clés: intervention, enfant, partage, consigne, explorer, aménagement, espace, comportement, comportement non négociable, trop intervenir, efficacité de l’intervention, parent, éducateur,