L’ENFANT À TRAVERS L’HISTOIRE

L’ENFANT À TRAVERS L’HISTOIRE

Aujourd’hui, l’enfant est au centre de l’éducation, il a une place en tant qu’individu et il a des droits. Un survol nous éclairera sur les différentes perceptions de l’enfant à travers l’histoire

  • Antiquité. Pour Platon et Aristote, l’image de l’enfant est essentiellement négative. « L’enfant étant un être imparfait», il faut le dresser, explique Aristote.
  • Dans l’Empire Romain, les enfants sont traités comme inférieursaux adultes qu’il faut discipliner. La définition en latin de discipline est l’éducation et la punitionà la fois.
  • Au moyen âgeen Europe occidentale, l’enfant est insignifiant.
  • 17esiècle, l’enfant est considéré: « enfant pêché» parce qu’il inspire la méfiance, des mesures éducatives coercitives sont de mises. L’éducation est un dressage.
  • 18esiècle. Pour Jean Jacques Rousseau, l’enfant est naturellement bon. Il prône l’autoconstruction, l’enfant devient acteur de son apprentissage.
  • 19 et 20esiècle. Les enfants occupent au fur et à mesure une grande place. L’éducation commence à intéresser les psychologues et pédagogues. L’éducation nouvelle apparut ainsi que de nouveaux concepts apparaissent: les droits de l’enfant promulgués par des lois. L’État intervient de plus en plus dans le domaine privé afin de protéger l’enfant, désormais elle le considère comme un « bien national ».

L’évolution du statut de l’enfant est observée dans les familles aristocratiques, bourgeoises et dans les villes seulement. Cependant, dans les familles populaires et rurales les enfants sont restés livrés à eux même. Il est considéré comme une force de travail utile pour la ferme et l’usine.

 Samira Buscaïno